Une société compagnonnique peut regrouper plusieurs métiers ; elle a un rite compagnonnique qui lui est propre, le Devoir. Ces sociétés sont l’héritage historique du Compagnonnage, elles existent pour certaines depuis plusieurs siècles, bien avant donc la création de la Fédération compagnonnique.
Chaque société est une association indépendante et adhérente à la Fédération compagnonnique ; elle est représentée au niveau régional comme national dans les conseils d’administration et bureau par des bénévoles élus par leurs pairs.
Chaque sociétaire, adopté ou compagnon, est donc membre d’une société compagnonnique et c’est cette dernière qui adhère à la Fédération. Vous trouverez ci-dessous les sociétés listées par ordre d'adhésion à la Fédération compagnonnique.
Métiers : charpentiers bois, constructeurs bois, escaliéteurs
La société : elle est la fusion de deux sociétés historiques, auparavant rivales, qui s’unissent en novembre 1945 :
- Les compagnons charpentiers du Devoir de Liberté, enfants de Salomon (c’est-à-dire que leur rite a pour fondateur légendaire le roi Salomon) ou «Indiens»
- Les compagnons passants charpentiers du Devoir, «Soubise» (fondateur légendaire : Père Soubise)
De cette union entre « chiens et loups » est également resté le surnom de « chien-loup » !
Les compagnons charpentiers s’appellent aussi entre eux «coterie». Ils ont un patronyme compagnonnique, constitué du nom de région ou province et d’un trait de caractère, par exemple «Limousin Va de Bon Cœur».
Les jeunes itinérants adoptés sont appelés «aspirants».
Métiers : menuisiers, ébénistes, serruriers métalliers, ferronniers, escaliéteurs
La société : elle est la dernière du Devoir de Liberté. Les compagnons menuisiers et serruriers sont des «Enfants de Salomon», le rite du Devoir de Liberté ayant pour fondateur légendaire le roi Salomon.
Les compagnons menuisiers et serruriers s’appellent aussi entre eux «pays». Ils ont un patronyme compagnonnique, constitué du nom de région ou province et d’un trait de caractère, par exemple «Périgord le Vif Argent».
Les jeunes itinérants adoptés sont appelés «affiliés».
Métiers : maçons, carreleur, mosaïstes, tailleurs de pierre, coffreurs-bancheurs
La société : elle renaît de ses cendres au début des années 1950 grâce au concours des compagnons charpentiers des Devoirs.
Les compagnons maçons tailleurs de pierre s’appellent aussi entre eux «coterie». Ils ont un patronyme compagnonnique, constitué du nom de région ou province, d’un trait de caractère, et du nom de leur ville natale, par exemple «Savoyard l’Ami des Arts d’Annecy».
Les jeunes itinérants adoptés sont appelés «jeunes hommes».
Métiers : couvreurs zingueurs, plombiers, chauffagistes, plâtriers plaquistes, staffeurs ornemanistes
La société : le fondateur légendaire de ce Devoir est le Père Soubise, tantôt considéré comme un acolyte d’Hiram, architecte du temple de Salomon, ou comme un représentant des moines bâtisseurs du Moyen-Âge.
Les compagnons couvreurs zingueurs plombiers et plâtriers s’appellent aussi entre eux «coterie». Ils ont un patronyme compagnonnique, constitué du nom de région ou province et d’un trait de caractère, par exemple «Basque la Prudence».
Les jeunes itinérants adoptés sont appelés «aspirants».
Métiers : peintres, décorateurs, applicateurs de revêtement, doreurs, vitraillistes
La société : le fondateur légendaire de ce Devoir est Maître Jacques, tantôt considéré comme un acolyte d’Hiram, architecte du temple de Salomon, ou comme un représentant des Templiers. La société intègre la fédération au début des années 2000.
Les compagnons peintres s’appellent aussi entre eux «pays». Ils ont un patronyme compagnonnique, constitué du nom de région ou province et d’un trait de caractère, par exemple «Parisien le Désir de Bien Faire».
Les jeunes itinérants adoptés sont appelés «aspirants».
Métier : tailleurs de pierre
La société : elle est une refondation moderne de ce compagnonnage emblématique. La société est intégrée à la Fédération compagnonnique en 2017.
Les compagnons tailleurs de pierre s’appellent aussi entre eux «coterie». Ils ont un patronyme compagnonnique, constitué du nom de région ou province, d’un trait de caractère, et du nom de leur ville natale, par exemple «Savoyard l’Ami des Arts d’Annecy».
Les jeunes itinérants adoptés sont appelés «jeunes hommes».
Métiers : boulanger, pâtissier
La société : elle est une refondation en 2011 de ce compagnonnage du Devoir, pour en assurer la pérennité et l’indépendance. La société est intégrée à la Fédération compagnonnique en 2018.
Les compagnons boulangers pâtissiers s’appellent aussi entre eux «pays». Ils ont un patronyme compagnonnique, constitué du nom de région ou province et d’un trait de caractère, par exemple «Normand la Franchise».
Les jeunes itinérants adoptés sont appelés «aspirants».
Résultats de la recherche
Aucun résultat...
Dans les formations
Aucun résultat...